Le grand-père

 

Pour diminuer ma quantité d’ordures ménagères et de déchets vertS, je composte mes déchets de végétaux.
 
Dans mon composteur, je mets :
  • les peaux de légumes et de fruits les trognons de fruits,
  • les fanes de légumes,
  • les noyaux,
  • les coquilles de fruits secs,
  • les restes de thé et le marc de café.
  • de petits morceaux de branches,
  • des feuilles,
  • des mauvaises herbes (qui ne sont pas en graine),
  • du gazon en petite quantité,
  • des fleurs fanées.
 
 
Mais aussi :
  • de l’essuie tout,
  • des cartons,
  • des boites d’œuf,
  • des cheveux ...
 
Je mets tout ça en petits morceaux, en mélangeant les déchets secs et humides et en aérant de temps en temps.
Au bout de plusieurs mois, quand mon compost sera mûr, je le le mélangerai à la terre de mon jardin.
 
 
je n'ai pas de composteur ! J'en fabrique un avec ce que j’ai chez moi.
J’ai choisi d’utiliser les branches, dont je ne sais pas quoi faire comme les déchèteries sont fermées.
 
 
 
 
Mais on n’a pas tous des branches alors je vous donne quelques idées !

  • Avec du grillage, au moins 80 x 150 cm et 1 piquet en bois plus haut que le grillage : agrafez ou clouez un coté du grillage sur le haut du piquet, enroulez et clouez ou agrafez l’autre côté. Il ne vous reste plus qu’à planter le piquet. (Voir schéma)
Pour vider le composteur, il vous faudra enlever le composteur.
On peut camoufler le composteur avec une cannisse en bambou, roseau, bruyère… et couvrir avec un vieux couvercle.
 
 
 
 
 
  • Avec des planches, palettes ou des grandes dalles de terrasses en bois : il est préférable de choisir un bois qui n’a pas été traité chimiquement. On peut faire un couvercle pour limiter l’évaporation. On peut prévoir une ouverture sur un coté pour récupérer le compost. Les tutos ne manquent pas sur internet.

 

 

 

 
  • Avec des contenants divers et variés : cagette à pommes, poubelle de jardin, cage à l’envers ou pourquoi pas utiliser le vieil incinérateur de jardin qui ne sert plus à rien puisque l’on n’a pas le droit de brûler nos déchets.
  • Et si on a de la place et pas envie de bricoler il reste le compostage en tas.
 
Les règles à respecter :
  • Pour que cela marche, il faut que le composteur soit posé sur la terre, troué dessous pour que les petites bêtes puissent monter et troué sur les côtés pour aérer. Alors à vos perceuses !
  • Le composteur doit être posé dans un endroit caché, à mi- ombre. Déposez au fond un lit de branchage avant de recouvrir de vos déchets en tas à même le sol en alternant déchets secs et humides.
  • Le compost doit être bien aéré. Il est facile à brasser mais il n’est pas très esthétique et la décomposition sera un peu plus lente que dans un bac.
 
En intérieur on peut également composter.
Mais il faudra vous procurer des lombrics ou des vers de fumier (Eisenia fetida ou Eisenia andrei). On peut en trouver dans le fumier, dans un composteur, ou dans un magasin de pèche.
 
Je vous donne quand même une idée pour faire un lombricomposteur.
  • Avec 4 sceaux alimentaires, de type fromage blanc, ou 4 boites superposables dont une avec couvercle. 
  • Le bac d’en bas sert à récupérer le thé de compost (qui dilué à 10/100 pourra servird’engrais liquide).
  • Les bacs du dessus seront troués pour laisser passer le thé de compost et les lombrics.
  • On garde un couvercle pour fermer le dessus.
  • Dans ce type de composteur, on alternera déchets de cuisine (épluchure, riz, pâtes sans sauce, miettes de pain, café, thé…) et la matière sèche (carton sans écritures, boite d’œufs, rouleau de papier, essuie-tout…) le tout coupé en petits morceaux.
  • Ne pas mettre viande, poisson, produits laitiers, restes de repas vinaigrés ou gras, agrumes, ail, oignons…
 
  • Pour débuter, il vous faudra faire une litière avec des petits morceaux de cartons humides. Ou mieux, si on vous donne des vers, du compost dans lequel ils vivaient, dans le premier bac à compost.
  • Puis, ajoutez les vers et un peu de déchets. Au début, il ne faut pas trop les nourrir. Ensuite, vous pourrez en mettre plus. Quand le bac sera plein, vous en ajouterez un par-dessus et quand il sera plein vous mettrez le dernier bac.
  • Ensuite, il faudra vider le premier bac et le mettre par-dessus les autres et ainsi de suite.


Et vous quel composteur avez-vous fabriqué ?

 
Les « mauvaises herbes », moi je les utilise.

 

Les pissenlits, je les mange.

 
Au printemps, je fais des salades avec les jeunes feuilles.
 
Et avec les fleurs, je fais une gelée pour le petit déjeuner, les toasts de foie gras et les recettes au chèvre.
 
Recette de la gelée :
Ingrédients :
  • Fleurs de pissenlit
  • Pomme(s)
  • Sucre
  • Jus de citron.
  • Eau
Comme la cueillette est variable, je ne mets pas de quantités.
 
Ramassez des fleurs de pissenlit. Lavez-lez.  Essorez-les. Retirez la partie verte, on ne garde que les pétales.
 
Pesez les pétales. Pesez le double de pommes. Coupez-les en quartiers sans enlever la peau et le trognon. Versez le mélange dans une casserole. 
 
Ajoutez de l’eau à niveau du mélange. Laissez cuire 45 minutes. 
 
Filtrez le mélange en pressant bien pour récupérer tout le jus. Pesez le jus obtenu.
 
Ajoutez la même quantité de sucre.
 
Ajoutez du jus de citron (le jus de 1 citron pour 1kg de jus de pissenlit) on peut également, si le citron n’est pas traité, ajouter du zeste haché pour renforcer le goût du citron.
 
Mettez le tout dans une casserole et laissez cuire environ 30 minutes. Pour tester la cuisson, placez une assiette au congélateur, et de temps en temps, déposez-y une goutte de gelée pour voir sa consistance.
 
Versez la gelée dans des pots stérilisés. Fermez et retournez. Laissez refroidir.
 
 
 
  • Le pourpier, je le mange aussi.
Le pourpier je le mange cru, en salade, cuit dans les soupes ou en omelette.
 
  • Les orties, je les mets dans mes soupes. Je les donne à mes poules pour avoir de beaux œufs. Et je l’utilise au jardin, notamment en purin.

 
  • Et si en ramassant mes orties, je me suis piqué, alors j’utilise le plantain.
Il suffit de froisser la feuille et de la frotter sur la piqûre. Ca marche aussi sur les piqûres d’insectes.
 
  • Enfin, avec le lierre, je fais ma lessive. 
Recette de la lessive
 
Ingrédients :
  • 1 l d’eau
  • 50g le feuilles de lierre
Lavez les feuilles. Coupez-les en petits morceaux. Mettez-les dans une casserole avec l’eau froide.
Portez à ébullition. Laissez mijoter 15 minutes.
 
Laissez macérer 24h puis filtrez. C’est prêt ! Utilisez-la dans les 3 semaines.
 
 
Et toutes les autres « mauvaises herbes », je les arrache avant qu’elles ne montent en graine et je les utilise en paillage.
 

Epluchures, fanes et écorces : rien ne se perd !

Les épluchures concentrent de nombreuses fibres et vitamines. Les fanes, qui désignent la partie feuillue des radis, carottes ou navets, sont très pauvres en calories et chargées en vitamines, minéraux et antioxydants. C’est vraiment dommage de les jeter. Je peux les utiliser comme des aliments à part entière ou comme accompagnement, par exemple avec une soupe, une omelette ou une tarte salée.

Aujourd’hui, je prépare une quiche aux fanes de radis pour 6 personnes :

Ingrédients

Pâte brisée :

  • 80 g de beurre, coupé en morceaux et un peu pour le moule
  • 160 g de farine de blé et un peu pour le plan de travail
  • 60 g d’eau froide

Garniture :

  • 60 g d’oignons, coupés en deux
  • 160 g de lardons
  • 40 g d’huile d’olive
  • 80 g de fanes de radis
  • 100 g de crème liquide
  • 3 œufs
  • 100 g de gruyère râpé ou autre fromage
  • 2 pincées de sel
  • 2 pincées de poivre

Recette :

1. Beurrer et fariner un moule à tarte puis réserver. Préchauffer le four à 210°C (Th.7).

2. Mettre le beurre, la farine et l’eau froide dans un récipient. Transvaser la pâte sur un plan de travail fariné et l’étaler à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.

3. Hacher l’oignon.

4. Faire rissoler dans une poêle l’oignon, les lardons et l’huile d’olive.

5. Ajouter les fanes de radis.

6. Dans un récipient, ajouter la crème liquide, les œufs, le fromage, le sel et le poivre puis mélanger.

Transvaser tous les ingrédients dans le fond de tarte.

7. Enfourner et cuire 30min à 210°C. Déguster chaud ou froid.

 

A vos fourneaux !